D'une seule voix... comme le gémissement d'un pardon amoureux

Les mots comme exutoire, à la vie, à la mort ; à l'amour, au pardon.

                La piscine était vide… voilà ce qu’annonce le titre. Mais pourquoi est-ce si important ? Alors que la voix sincère et déchirée de l’adolescente raconte, on saisit peu à peu l’importance de cet élément, et l’horreur de l’histoire… La piscine était vide raconte une histoire d’amour passionnelle, où l’on se reconnait avec grâce, et l’histoire terrible et terrifiante d’une adolescente qu’on accuse du meurtre de son petit ami. D’une seule voix, elle débite son récit, les preuves touchantes qui montrent qu’elle est loin d’être coupable et qu’amoureuse à en mourir elle n’aurait jamais pu le tuer… Avec des mots justes et forts, qui se lisent d’une traite, dans un souffle, dans une respiration retenue, Gilles Abier livre un monologue lucide et terriblement renversant sur la culpabilité, l’amour et la perte d’un être cher.

« Une vie foutue mais une vie à vivre. » 

La piscine était vide



Par Gilles Abier
Aux éditions Actes Sud Junior - Collection D'une seule voix
72 pages
9 €

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